La Tunisie s’apprête à tenir, dans un mois, plus précisément les 25 et 26 octobre prochain, le Salon de l’économie verte, de la finance responsable et du développement durable qui vient confirmer l’adhésion irréversible de notre pays à cette nouvelle approche.
En effet, la Tunisie ambitionne de faire de ce Salon un véritable point de rencontre entre experts, entrepreneurs et investisseurs tunisiens et leurs homologues étrangers en vue de consacrer la transition ayant pour points d’appui la finance responsable, la gouvernance environnementale et le développement des industries propres.
Il faut dire que, depuis quelque temps déjà, notre pays affiche, clairement, sa volonté de devenir un puissant levier en matière de promotion de l’économie verte grâce à la conjugaison des divers efforts, aussi bien nationaux qu’internationaux pour parvenir à la mise en place d’une économie verte tout en profitant des expériences et initiatives pionnières dans ce domaine à travers le monde.
Il est évident que, pour atteindre les objectifs escomptés, il est impératif d’opter, sans ambages, pour le recours aux énergies renouvelables, susceptibles de fournir les solutions adéquates aux défis économiques et environnementaux, sachant que notre pays est déterminé à augmenter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique de 3 % à 35 % d’ici 2030.
D’ailleurs, des témoignages d’organismes internationaux crédibles vont dans ce sens. On cite, à ce titre, les propos d’Alexandre Arrobbio, représentant résident de la Banque mondiale pour la Tunisie, qui indique que des investissements stratégiques, notamment dans les énergies renouvelables, sont de nature à contribuer à l’amélioration de la résilience économique et sa durabilité, d’où la détermination de la BM de permettre à notre pays de tirer le meilleur parti de ses abondantes ressources énergétiques renouvelables.
Sans oublier que les projets actuels tablent sur des financements privés, déjà lancés pour un total de 2.200 MW, avec l’objectif de porter la part des énergies renouvelables à 17 % d’ici 2025 avec un total requis estimé à 4,5 milliards de dollars à l’horizon 2030
En tout état de cause, il est indéniable que la Tunisie est en mesure de tirer des bénéfices économiques substantiels d’une transition approfondie vers l’économie durable et les énergies propres grâce à un programme ambitieux de décarbonation et la mise en place de réglementations appropriées.